Connaissez-vous la broderie d'art ?
L’atelier KAILHOU vous ouvre aujourd’hui les portes de ce métier et cet art méconnu.
Depuis combien de temps créez-vous et exposez-vous ?
Je crée sous le nom de l’Atelier Kailhoù depuis 2023, mais ma passion pour la broderie remonte à bien plus longtemps. Je brode depuis maintenant plus de 10ans et je suis diplômé d’un Brevet des Métiers d’Art en Broderie Main. J’ai commencé à exposer dès les premiers mois de mon activité pour partager la magie de mon univers.
Quelles étaient vos motivations ?
Mon envie de créer vient de mon besoin de révéler la magie cachée dans les petites choses du quotidien. Je voulais permettre aux gens de retrouver un peu de féérie dans leur vie, tout en valorisant un savoir-faire artisanal empreint de poésie et d’authenticité.
Aviez-vous des craintes avant de vous lancer ?
Bien sûr ! J’avais peur de ne pas trouver mon public ou de ne pas être à la hauteur de mes propres attentes. L’artisanat est un métier de passion, mais il comporte aussi de nombreuses incertitudes. Heureusement, la magie opère toujours un peu plus à chaque étape.
Quelles sont vos principales inspirations ?
La nature est ma première source d’inspiration : les insectes, les plantes, les minéraux… Mais aussi les contes, les légendes et cet univers à la frontière entre réel et imaginaire. J’aime penser que mes créations s’inscrivent dans un cabinet de curiosités moderne et enchanteur.
Vivez-vous de cette activité ? Avez-vous un autre travail en parallèle ?
J’œuvre chaque jour à de développer mon activité pour faire de l’Atelier Kailhoù une entreprise rentable, c’est un objectif que je poursuis avec persévérance. Pour l’instant, je consacre tout mon temps et mon énergie à cet univers. L’entrepreneuriat est un travail difficile, qui demande beaucoup de résilience et de persévérance, mais je ne me vois pas faire autre chose, c’est la mission qui m’a été confiée.
Y a-t-il des périodes plus difficiles que d’autres dans votre activité ?
Les périodes calmes, comme l’après-fêtes ou l’été, sont parfois un défi, car elles demandent de redoubler de créativité pour relancer l’intérêt du public. Cependant, je les vois aussi comme des opportunités pour travailler sur de nouvelles collections et projets.
Aimeriez-vous avoir votre propre boutique physique/salon ?
Oui, c’est un rêve ! J’imagine une boutique qui serait à la fois un espace de vente et un lieu d’immersion, comme un cabinet de curiosités. Un endroit où mes créations seraient accompagnées de celles d’autres artisans talentueux, et elles prendraient vie dans une ambiance féérique et accueillante.
Où vous voyez-vous dans 5/10 ans ? Qu’aimeriez-vous accomplir ?
Dans 5 à 10 ans, j’aimerais que l’Atelier Kailhoù soit une référence pour celles et ceux qui cherchent des créations uniques et magiques. Mon objectif est d’avoir une clientèle fidèle, d’élargir mes collections (notamment les kits de broderie) et peut-être même d’avoir mon propre atelier-boutique. Je rêve aussi de transmettre mon savoir-faire à travers des ateliers immersifs.
Selon vous et votre expérience, que conseilleriez-vous à un débutant qui veut se lancer ?
Soyez patient et persévérant. Prenez le temps de connaître votre univers et d’affiner votre savoir-faire. Et surtout, n’ayez pas peur de vous tromper : chaque erreur est une leçon. Enfin, entourez-vous d’une communauté qui soutient votre démarche, qu’elle soit en ligne ou locale.
Quel est l’impact des réseaux sociaux sur votre activité ?
Les réseaux sociaux jouent un rôle crucial pour l’Atelier Kailhoù. Ils me permettent de partager mon univers, de raconter les histoires derrière mes créations et de toucher des personnes qui ne me connaîtraient pas autrement. C’est aussi une source incroyable de retours, d’échanges et d’inspiration.